Depuis 2010, l’AERES met à la disposition de la communauté juridique une liste des revues juridiques sans proposition de classement. Pourquoi une telle liste ? Quelle est la « représentativité » de ceux qui l’ont établie ? Pourquoi n’y a-t-il pas de représentants d’enseignants-chercheurs en droit de Grandes Ecoles ?
Quoi qu’il en soit, selon l’agence d’évaluation « cette liste est un des instruments permettant d’identifier les publiants au sens que l’AERES prête à ce terme, mais cette identification ne saurait évidemment se limiter à une appréciation quantitative.
Elle ne constitue pas un classement des revues et publications juridiques. D’une autre nature, cet exercice pourrait être conduit, à l’avenir, sur la base des lignes directrices arrêtées en juillet 2008 et mise en ligne sur le site de l’AERES. »
En réponse au non classement des revues dans notre discipline notre collègue, le Pr. Geniève Koubi, avance l’explication suivante : le « classement des revues juridiques semblait difficile à réaliser compte tenu de l’inadéquation d’une transposition des méthodes bibliométriques, « couramment appliquées aux publications scientifiques dans d’autres domaines », aux recherches réalisées en droit »qui ont une spécificité intrinsèque reconnue dans une note de 2008 par l’AERES.